Après deux mois de quasi-silence, cloitré dans son club de Palm Beach, en Floride, Donald Trump fait sa rentrée politique ce dimanche 28 février, avec un discours qui s’annonce musclé.
Donald Trump prépare sa riposte. Deux mois après sa défaite lors de l’élection présidentielle américaine, face à Joe Biden, l’ancien président des États-Unis doit prononcer ce dimanche 28 février son premier grand discours lors de la Conservatrice Political Action Conference (CPAC), le rassemblement annuel du Parti républicain. Selon ses proches, cités par le Journal du dimanche, ce dimanche 28 février, Donald Trump devrait plutôt s’attaquer aux premières mesures “désastreuses“ de son successeur à la Maison-Blanche, tout en rappelant notamment les fondamentaux des ultraconservateurs au sujet de l’immigration. L’occasion également pour lui d’asseoir sa poigne sur le parti républicain en vue d’une éventuelle candidature en 2024.
Le mari de Melania Trump n’est donc pas décidé, pour le moment, à s’attaquer au chantier de la réunification du Parti républicain, bien en difficultés après la perte de la Maison-Blanche ainsi que de la majorité au Congrès. C’est d’ailleurs un parti divisé qui se présente à son rendez-vous annuel, transformé en un véritable terrain conquis pour l’ex-président américain. Les anti-Trump au sein du parti ont soit décliné l’invitation à se rendre à Orlando, comme tel est le cas de l’ex vice-président Mike Pence, soit ils n’ont pas été invité à l’instar du sénateur de l’Utah, Mitt Romney, le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell, et de l’ex-gouverneure de Caroline du Sud, Nikki Haley. Il y a quelques semaines, ces trois derniers élus républicains se sont positionnés en faveur de l’impeachment de Donald Trump lors de son procès pour “incitation à l’insurrection”.
Candidat à l’élection présidentielle de 2024 ?
Sauf surprise majeure, Donald Trump ne devrait pas officiellement se déclarer candidat pour 2024 ce dimanche 28 février. Selon des fuites révélées par Axios, l’ex-président pourrait se présenter dans son discours comme le “nominé présomptif“, et ainsi calmer les ambitions d’une demi-douzaine d’ambitieux républicains qui rêvent de reprendre le flambeau trumpiste. Selon le baromètre d’Echelon Insights, après une baisse à la suite de l’attaque du Capitole, la cote de popularité de Donald Trump a rebondi en février : 55 % des républicains souhaiteraient qu’il se représente.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : Backgrid USA / Bestimage
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