Rachida Dati critique avec Emmanuel Macron : ses mots qui ne passent pas

En avouant les manquements de la stratégie de vaccination européenne, Emmanuel Macron s’est attiré la foudre de Rachida Dati. Invitée sur les ondes de France Inter ce mercredi 31 mars, celle-ci ne mâche pas ses mots.

Ses paroles n’ont pas l’effet escompté. Pour la télévision grecque, Emmanuel Macron a récemment reconnu les lacunes et lenteurs de la stratégie de vaccination européenne. “On a eu tort de manquer d’ambition, j’allais dire de folie.” Insupportable pour Rachida Dati, de passage sur les ondes de France Inter ce mercredi 31 mars. “Je suis choquée par cette expression”, dit-elle, cash. “Il donne toujours des interviews à l’étranger pour, finalement, analyser ce qu’il se passe en France. Quand on est chef de l’État, qu’on vit cette crise là, on n’utilise pas [les termes] ‘On a manqué de folie’.”

Click Here: New Zealand All Blacks Jerseys

L’ex-candidate aux élections municipales parisiennes aurait aimé le voir prendre des risques, à l’image de Donald Trump qui a cru dur comme fer en l’espoir symbolisé par le vaccin Pfizer. “Ce n’est pas de la folie”, développe ainsi Rachida Dati, “il faut investir et prendre des risques. Quand on est un homme d’État, on prend des risques (…) ce n’est pas de la folie, faut de la raison, de la réception et de la décision.” Certains pourraient argumenter que le chef de l’État a pris un risque en refusant de reconfiner la nation au mois de janvier 2021. Emmanuel Macron s’est confié à Nikos Aliagas pour la chaîne de télévision grecque ERT. “On est en train de rattraper. On est un peu un diesel”, a alors déclaré le président de la République, tel un rare aveu d’échec après de multiples critiques. “On ne peut plus trop parler dans les temps qui courent de ces moteurs, mais ça démarre lentement et ça va loin.”

Nouvelle prise de parole ce mercredi 31 mars

Le locataire du 55 rue du Faubourg Saint-Honoré pourra-t-il se rattraper ? Ce mercredi 31 mars, à 20 heures, Emmanuel Macron projette de s’exprimer en direct de l’Élysée afin d’évoquer de nouvelles mesures face au coronavirus et à la saturation des services hospitaliers. La fermeture des écoles ferait partie des restrictions qu’il envisagerait mais, pour l’heure, le doute reste entier, même au sein de l’exécutif. “Il peut changer d’avis jusqu’à cinq minutes avant”, a confié une ministre au site Politico. Reste à savoir si le palais présidentiel et Matignon sont, cette fois-ci, parvenus à accorder leurs violons.

Crédits photos : Panoramic / Bestimage