Alors que s’ouvrait ce lundi 23 novembre le procès pour corruption et trafic d’influence dans lequel Nicolas Sarkozy se trouve sur les bancs des accusés, un nom, celui de Paul Bismuth, est au cœur des débats. Mais d’où vient ce nom de code que l’ancien président et son avocat auraient utilisé pour communiquer ?
On l’appelle l’affaire des écoutes, mais elle est principalement centrée sur un nom de code, celui de Paul Bismuth. Ce nom, c’est celui qui est aujourd’hui au cœur du procès qui s’est ouvert ce lundi 23 novembre, devant la 32e chambre du tribunal judiciaire de Paris, et dans lequel Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert sont montrés du doigt. Mis sur écoute dans l’affaire des supposés financements libyens de sa campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy aurait communiqué avec son avocat par le biais de deux lignes alimentées par des puces prépayées, au nom de Paul Bismuth. Un patronyme qui est loin d’avoir été choisi au hasard, puisque Paul Bismuth était un copain de classe de l’avocat de l’ex-président. Le Parisien le rappelle, ce nom serait venu en mémoire à Thierry Herzog alors qu’il recevait un mail du site Trombi.com, qui sert a retrouver ses anciens camarades de classe.
Si les accusés se défendent d’avoir usé de corruption et de trafic d’influence, Thierry Herzog a expliqué que les lignes avaient été acquises pour échapper à des écoutes sauvages.
“Je veux juste qu’on me foute la paix”
En attendant le jugement de l’époux de Carla Bruni, le vrai Paul Bismuth, quant à lui, aurait aimé ne jamais être mêlé à cette affaire. “Ça me gêne terriblement de voir mon nom galvaudé et propagé. Je n’attends rien du procès qui vient. Ça m’est égal, je veux juste qu’on me foute la paix“, a expliqué au Point le commerçant et promoteur immobilier en Israël, qui a décidé de se constituer partie civile dans le procès.
Crédits photos : Agence/ Panoramic / Bestimage
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