Elle est aussi drôle qu’excessive, cash et touchante à la fois. Marina Foïs le démontre à chaque fois et en a fait sa marque de fabrique. Elle le prouve à nouveau dans Marie-Claire, en se dévoilant sans fard.
Notamment lorsqu’elle raconte une anecdote sur l’un des ses traumatismes : l’avion. Au détour d’une anecdote sur le Prix du jury obtenu par Polisse à Cannes, elle raconte s’être souvenue au beau milieu de la fête que le lendemain, elle devait tourner à Paris. “Les avions, complets, pas de voiture disponible. Là, Maïwenn me dit : ‘Luc Besson rentre en jet privé, va lui demander s’il a une place.’ Il a dit oui. Sauf que je suis claustrophobe et que mon frère s’est tué en avion. Je ne voulais pas le dire à Luc. Ce vol a été un cauchemar“, s’est rappelé Marina Foïs.
C’est avec cette même sincérité qu’elle évoque son quotidien d’actrice, et les moments de noirceur qu’elle traverse parfois. “La vie est foutue comme ça, il y a du drame, de l’angoisse, de la douleur, et en même temps, il y a des enfants, le travail, une promo à faire ; c’est pas possible, à un moment, il faut dormir“, confie celle qui se dit “très noire” lorsqu’elle ne dort pas. “Ça me désorganise le cerveau, je pense vraiment de la merde, je peux être très violente. Donc oui, je prenais du Lexomil. Mais j’ai tout arrêté. Et en fait, ça va“, assure-t-elle.
La nuit n’est pas juste un terrain de jeu pour les doutes et les angoisses. C’est aussi un lieu de vie pour Marina Foïs, une hédoniste qui n’aime pas danser mais n’est jamais contre l’idée d’aller boire des coups… ou plus si affinités. “Je n’ai pas besoin d’être bourrée pour passer une bonne soirée. J’en ai rien à foutre d’un verre de vin. Je ne suis pas contre se défoncer, mais il faut s’organiser, avoue-t-elle. Si le lendemain matin j’ai une journée où j’ai besoin de tous mes moyens, je ne me mets pas la tête à l’envers.“
Interview à retrouver en intégralité dans Marie Claire, numéro de novembre 2018.
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