Selon les premières données de la cohorte Constances, un dispositif de recherche mis en place en 2012 par l’inserm et la caisse d’assurance maladie des salariés, près d’un Français sur deux serait en excès de poids.
16 % de personnes de plus de 30 ans sont atteints d’obésité en France, dont près de la moitié d'obésité abdominale.
Près d’un Français sur deux de plus de 30 ans est concerné par un excès de poids, révèle aujourd’hui l’Inserm dans un communiqué.Une cohorte mise en place en 2012Depuis 2012, des chercheurs de l’inserm étudient au sein d’un dispositif, appelé la “cohorte Constances”, les données relatives à la santé de plus de 110 000 Français de 18 à 69 ans. Les volontaires, affiliés au régime général de l’Assurance maladie, sont tirés au sort. Tous les 5 ans, ils sont invités à passer un examen de santé dans un des 22 centres d’examens de santé (CES) de l’Assurance maladie répartis sur 20 départements et répondent à un questionnaire tous les ans.16 % de personnes atteints d’obésité dont près de la moitié abdominaleConcernant la prévalence du
surpoids et l’obésité, les données de près de 29 000 participants, âgés de 30 à 69 ans en 2013, ont été étudiées. Près d’un Français sur deux serait en excès de poids. L’obésité globale, quant à elle, définie par un
IMC (indice de masse corporelle) supérieur à 30kg/m², avoisinerait les 16 %.L’étude révèle des chiffres bien plus alarmants concernant l’obésité abdominale, définie par un tour de taille supérieur ou égal à 94 cm pour les hommes et 80 cm les femmes : entre 41,6 et 48,5 % Cette localisation de la graisse augmente le risque de
maladies cardiovasculaires et de
diabète de type 2.Des disparités territorialesParmi les départements où la prévalence de l’obésité est la plus forte, le Nord atteint 25,6 %, et la Meurthe et Moselle (22,9 %). Paris est le département le moins touché par l’obésité, avec une prévalence de 10,7 %.
Avec 200 000 personnes surveillées à terme, “cette cohorte fournira des indicateurs variés sur la santé de la population, tels que l’influence de divers facteurs sur la survenue de pathologies ou l’impact des actions de prévention”, indique l’Inserm dans son communiqué.
Ces résultats sont publiés le 25 octobre 2016 dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de Santé publique France (
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