A l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, la Ligue publie une enquête pour mieux comprendre les préjugés, les peurs et les idées reçues autour de la maladie pour mieux les combattre. Conduite en France et au Maroc, elle permet de mettre en lumière des préjugés et des actions de lutte à mettre en oeuvre.
Une enquête inédite révèle la perception des Français et des Marocains sur le cancer.
Menée dans le cadre de la Journée mondiale contre le cancer (4 février), un sondage Harris Interactive pour Ligue a été réalisé auprès de Français et de Marocains.Les Français très pessimistes face au cancerDes deux côtés de la Méditerranée, les mots les plus souvent associés au terme « cancer » sont la « maladie » et la « mort » (« souffrance », « douleur », « le danger » et la « peur »). Les Français sont plus prompts à recourir à des termes médicaux pour décrire les symptômes du cancer ou les traitements alors que les Marocains insistent davantage sur les modes de vie qu’ils associent au cancer. Les premiers termes plus positifs qui apparaissent sont « l’espoir », la « recherche », la « guérison » et la « rémission » en France et « traitement » et « prévention » au Maroc, mais dans des proportions bien moindres que les termes négatifsLa majorité des Français estime qu’il y aura plus de personnes qui souffriront de cancers dans 20 ans qu’aujourd’hui (seul un dixième anticipe une baisse du nombre de cas et un tiers juge que la situation n’évoluera pas). A l’inverse, les Marocains sont plus optimiste : 46% anticipant également une dégradation mais 43% estimant au contraire qu’il y aura moins de cancers dans 20 ans.Les Français occultent certains facteurs de risqueAutre constat de ce sondage : les Français semblent occulter certains facteurs de risque. S’ils sont 68% à voir la consommation de tabac comme la première cause de cancer, ils placent en revanche l’alcool en cinquième position (31%). Les Marocains le classent en seconde position. La Ligue rappelle pourtant que l’alcool est bien la seconde cause de mortalité évitable. A contrario, les Français interrogés considèrent la pollution (38%) et la génétique (37%) comme des facteurs de risque importants.“Les résultats montrent qu’aujourd’hui, notamment les Français, préfèrent voir les facteurs de risque incertains comme la pollution que les risques avérés (tabac, alcool), car cela nécessite des changements de mode de vie“, commente Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le Cancer. Ces mêmes constatations avaient été soulignées par
l’enquête conduite par l’ARC publiée la semaine passée.Le cancer est responsable d’un décès sur huit dans le monde. Chaque année, 12 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués et 7,6 millions d’individus meurent du cancer. Aujourd’hui en France, on guérit près de 60% des cancers.RelaxnewsSource : Ce sondage a été réalisé en ligne, entre le 25 et le 28 janvier derniers, auprès d’un échantillon de 1.870 individus représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus. Communiqué de la Ligue nationale contre le cancerClick Here: All Blacks Rugby Jersey
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