Déconfinement : un retour à l’école “pas obligatoire le 11 mai”, précise Jean-Michel Blanquer

Le lendemain des annonces faites par Emmanuel Macron, le ministre de l’Education a expliqué que la réouverture des établissements scolaires se fera de manière progressive, et que tous les enfants n’y retourneront pas en même temps.

Sommaire

  1. Moins d’heures de cours, classe en petits groupes…
  2. Retour à l’école le 11 mai : un enjeu avant tout social

Lors de son allocution du 13 avril, Emmanuel Macron a annoncé la reprise de l’école le 11 mai. Une annonce qui a rapidement soulevé de nombreuses questions, professeurs et parents s’inquiétant du risque élevé d’infection au coronavirus chez les plus jeunes. Invité de France 2 le 14 avril, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer est revenu sur ces déclarations et a tenu à rassurer la population.Moins d’heures de cours, classe en petits groupes…“L’école ne sera pas obligatoire le 11 mai, le retour sera progressif”, a-t-il expliqué. “Il est évident que tout ne va pas se passer du jour au lendemain. Tout le monde ne rentrera pas dès le 11 mai, c’est certain.” Pour éviter “d’avoir des classes bondées”, le ministre a évoqué plusieurs possibilités, notamment celle d’une “charge horaire moins importante pour les élèves”, la mise en place d’un apprentissage par “petits groupes à certains moments dans la journée” avec la suite des cours “à distance notamment pour les élèves les plus grands, les lycéens et éventuellement les collégiens”. 

Il a par ailleurs rappelé l’importance d’ “apprendre le civisme et les

gestes obligatoires”, notamment aux plus petits, pour limiter les risques de contagion. Il a indiqué qu’il est “fort possible” que tous les élèves et tous les enfants disposent de

masques lors du retour à l’école. 

Retour à l’école le 11 mai : un enjeu avant tout socialToute cette organisation est encore à définir clairement. “Nous avons deux semaines devant nous pour travailler à cela”, le “premier but” du retour à l’école dès le 11 mai étant “social”, a assuré Jean-Michel Blanquer. “Il y a des élèves qui peuvent partir à la dérive à cause du confinement, aujourd’hui, il y a des enfants maltraités à la maison. […] La priorité, c’est de réussir à avoir tous les élèves en difficulté mieux pris en charge qu’ils peuvent l’être à distance.