Christiane Taubira, Véronique Sanson, Laura Flessel… Ce qu’elles doivent à leurs mères

Christiane Taubira, Véronique Sanson, Laura Flessel rendent hommage à leurs mamans dans le livre d’entretiens d’Annick Cojean « Je ne serais pas arrivée là si » (Grasset/Le Monde)

Parmi les 27 témoignages de célébrités recueillis par Annick Cojean, pour Le Monde, réunis par Grasset dans le livre « Je ne serais pas arrivée là si… », quelques similitudes. Souvent plane sur ces personnalités de premier plan l’ombre maternelle, tutélaire et bienveillante (…) Christiane Taubira, Véronique Sanson ou Laura Flessel, affirment avoir puisé leur force dans la figure maternelle.«Ces femmes n’étaient pas forcément connues dans leur milieu, mais elles restent des modèles et, sans avoir besoin de donner des conseils formels, la transmission de valeurs s’est faite par « imprégnation », pour reprendre le joli mot de Christiane Taubira », confie Annick Cojean.

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Les relations de l’ex garde des Sceaux avec sa mère étaient pourtant urticantes mais elle garde en mémoire son « rire et sa joie de vivre invincibles ».

Dépassés du coup les moments difficiles traversés par cette maman de 11 enfants, sans mari. Elle avait dû arrêter l’école à 14 ans pour s’occuper de sa fratrie à Cayenne lorsque sa propre mère était morte et était devenue aide-soignante à force de volonté. C’est grâce à elle que Christiane Taubira avoue n’avoir peur de rien. Elle évoque aussi sa disparition, lorsqu’elle avait 16 ans. Un cataclysme : « C’est l’univers qui s’écroule dans un fracas de fin du monde. Perdre une telle maman ! Vous savez, si on parvient à survivre à ce séisme qu’a constitué sa mort, on peut tout affronter ».

La force de ces mères, si prégnantes, ne réside pas toujours dans les conseils qu’elles vous apportent. Les observer ou imaginer quelles seraient leurs réactions si elles ne sont plus là, suffit simplement à indiquer un cap. La championne d’escrime, actuelle ministre des sports, Laura Flessel, témoigne de cette volonté de se montrer digne de confiance envers le modèle maternel, cette professeure passionnée par son métier, divorcée, mère de 4 enfants. « Une poigne de fer dans un gant de velours », dit sa fille. Elle évoque ce regard qui fait qu’elle s’est tenue droite malgré les épreuves… Le racisme notamment qu’elle a rencontré lorsqu’elle est venue étudier en métropole (…)

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Crédits photos : Best Image