Des chercheurs s’alarment sur l’ampleur du commerce de poupées sexuelles. Pour eux, ces femmes robots vont entraîner des maux sur le plan social.
Les robots sexuels, un nouveau fléau ? <br />
(Photo : instagram.com/abyssrealdoll/)
Les poupées sexuelles seraient signes de déviance. En plein essor, ce marché vit une véritable success-story. Des clients sont prêts à dépenser entre 4 000 et 11 000 euros pour s’offrir une compagne siliconée et tout en technologie. Ces créatures de plaisir engendrent pour les malins qui ont tout misé sur ce commerce, des milliards de dollars par an. Vu cette nouvelle façon d’appréhender la sexualité, des spécialistes se sont penchés sur cette nouvelle mode.Certains ont prétendu que les poupées sexuelles pouvaient avoir comme répercussion l’élimination du trafic sexuel. Pour les
chercheurs du King’s College London et du St George’s University Hospitals Trust, ces allégations sont fantaisistes.Suite à leur enquête, les chercheurs ont démontré que les robots sexuels n’ont permis aucune réduction des crimes ou violences liés au sexe depuis leur mise sur le marché. Les professionnels de la santé y ont plutôt vu des impacts négatifs sur la santé. En effet, démocratiser l’usage des poupées engendrerait une image “d’objets pour misogyne”, intensifiant la violence physique Les rumeurs les plus folles affirmaient que ces “poupées robotiques” pouvaient stopper les infections sexuellement transmissibles, grâce à leurs fibres résistantes aux bactéries, rincées après utilisation. Les spécialistes émettent de véritables doutes. Ce scénario qui a tout pour plaire est mis à mal quand il est question des achats ou locations dans un marché parallèle entre particuliers. L’ingénierie de ces demoiselles peut être en mauvais état entraînant des blessures et des infections. Le protocole de nettoyage est obscur, tout autant que l’utilisation de préservatifs est douteuse.Autre point abordé, les poupées pourraient aider les hommes souffrant d’impuissance à retrouver une activité sexuelle dite « normale » et « sans pression ». Mais pour les psychothérapeutes, cette pratique décrite comme masturbatoire amènerait à l’isolement avec “l’illusion d’avoir une satisfaction de substitution“.
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