Estelle Yoka Mossely en boxe pro : “Mon fils de 15 mois voit ça comme un jeu”

Ce samedi 3 novembre 2018, Estelle Yoka Mossely continue son parcours initiatique dans le monde de la boxe professionnelle : après une première victoire au mois de juillet, elle remet les gants pour affronter la Polonaise Karina Kopinska (soirée boxe à suivre sur la chaîne L’Equipe à partir de 20h50). Championne olympique en titre chez les amateurs depuis son sacre aux JO de Rio 2016, la Française de 26 ans est de retour sur les rings cette année, après une parenthèse de deux ans pour donner vie à son fils Ali né en août 2017, avec une ambition nouvelle : s’imposer comme championne du monde.

Mariée à Tony Yoka, lui aussi médaillé d’or au Brésil et qui l’a précédée dans le monde de la boxe pro, Estelle Yoka Mossely n’a pas de temps à perdre et se lance tête baissée dans cette carrière qui se présente comme un “challenge de deux ans et demi” (durée du contrat qu’elle a par ailleurs signée avec la chaîne L’Equipe) : “La boxe, c’est ma vie, tout simplement, assène-t-elle crânement dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien (édition du jour), à quelques heures de son combat. Je ne me sentais pas d’arrêter. J’avais soif de compétition, de ces sensations, et cela aurait été dommage que je ne profite pas des opportunités qui s’offraient à moi.

Une carrière qui n’est pas incompatible avec une vie de famille, d’autant que, les chiens ne faisant pas déjà, Ali est familiarisé avec le métier un peu violent de ses parents : “Mon fils a 15 mois, il vit ça normalement. Il voyage beaucoup, il a assisté au combat de son papa lorsqu’il avait 8 mois et sera présent au mien. Il n’est pas traumatisé, il voit ça comme un jeu. Il boxe aussi, comme son papa et sa maman…“, détaille-t-elle. Sans en dire plus sur la teneur des entraînements du petit bonhomme !

Pour jongler entre vie de boxeuse et vie de maman, la jeune championne peut compter sur son entourage, même si son chéri Tony, qui purge actuellement une suspension pour avoir manqué plusieurs contrôles antidopage inopinés, semble avoir encore des progrès à faire. “On ne peut pas dire [qu’il soit aux petits soins pour moi], répond-elle en riant à une question malicieuse du Parisien. C’est moi qui m’occupe de la maison. Mais j’ai de l’aide de la famille.

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